Centre thermo ludique d'Argelès-Gazost

Deux préceptes contestant l’antagonisme des postures extrêmes fondent notre approche :

     - réutiliser un principe de « composition pavillonnaire » caractérisant l’architecture originelle et convenant parfaitement à un parcours thermoludique structuré à partir du thème des jardins/patios
       plus que la géométrie, c’est la topologie des rapports spatiaux pleins / vides qui est ici déterminante. 
      - rétablir la fonction génératrice de la « Façade » vis-à-vis du Parc, en conférant au projet :
                                          - un effet de front bâti dans un état complet,
                                          - un rythme expressif de la structure constructive,
                                          - un principe d’avancée / retrait de la façade hiérarchisant les plans,
                                          - une identité grâce au matériau local (galet) ou caractéristique de l’architecture thermale (brique).

Il ne s’agit donc pas ici de perpétuer un « style »  (au sens classique ou même au sens Corbuséen ou de Viollet le Duc), mais de trouver le fil d’Ariane qui constitue la généalogie de l’édifice, conscient de son Histoire, de sa fonction urbaine, et qui ne se réduise pas à un simple collage inconscient de son passé, n’exprimant que sa seule contradiction.

Nous proposons donc un principe d’assemblage, loin d’une attitude « piètale » ou iconoclaste, mais dans une démarche transgressive « résolument moderne », construite sur les valeurs positives de l’architecture existante. Cette intervention architecturale reste dans tous les cas lisible et distincte dans sa mise en œuvre et dans son image.

Au-delà de sa fonction spatiale vis-à-vis du Parc,  l’édifice exprime sur sa façade publique, une transparence sur le grand bassin et une façade rythmée en brique, qui, tout en rendant l’établissement attractif, le rend aisément repérable en tant qu’édifice thermal, le tout respectant les principes de composition de l’édifice originel.